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REALISME D'AUJOURD'HUI
Monica Kim Garza, Erin M. Riley, Theo Triantafyllidis and Christian Rex van Minnen
December 4 - 18, 2018

© Courtesy of Monica Kim Garza, Erin M. Riley, Theo Triantafyllidis, Christian Rex van Minnen and Galerie Julien Cadet

© Credits photo: Galerie Julien Cadet

Monica Kim Garza, Erin M. Riley, Christian Rex van Minnen and Theo Triantafyllidis all have in common the transgression of the academic rules of modern art and question the judgment of aesthetics. The representation of a daily life, fantastic or fundamentally real, and the exploration of social themes make these four artists realists who shake up artistic ideals and hierarchies.

 

In 1960, the new realists broke with "the lyricism of abstraction" and proposed new "perceptual approaches to the real". However, Yves Klein preferred the term "today’s realism" because the adjective "new" did not seem appropriate.

The reality of women's daily lives is broached by Erin M. Riley and Monica Kim Garza. The first presents an engaged art, unveiling the raw everyday life of women and giving it its place in history by a laborious and hand-crafted process of creation, while the second sketches natural women who are at ease with themselves in spontaneous postures and ordinary but not prosaic situations. Christian Rex van Minnen and Theo Triantafyllidis depict creatures or heaps of interactive elements punctuated with very popular today’s references and everyday objects. The precision and hyperrealism of van Minnen's oil paintings, or the endless videos of Triantafyllidis, generated by algorithms, set new standards and plunge us into a new reality.

 

Four artists, four singularities, four truths gathered for the first time to reveal a contemporary reality, today’s realism.                                                                                                                                

Monica Kim Garza, Erin M. Riley, Christian Rex van Minnen et Theo Triantafyllidis ont en commun d’enfreindre les règles académiques de l’art moderne et de remettre en question l’appréciation de l’esthétique. La représentation d’un quotidien, fantastique ou fondamentalement réel, et l’exploration de thèmes sociaux font de ces quatre artistes des réalistes qui bousculent les idéaux et hiérarchies artistiques.

 

En 1960, les nouveaux réalistes rompaient avec « le lyrisme de l’abstraction »  et proposaient de nouvelles « approches perceptives du réel ». Yves Klein, quant à lui, préférait le terme « réalisme d’aujourd’hui » car l’adjectif « nouveau » ne lui semblait pas approprié.

 

La réalité de la vie quotidienne des femmes est abordée par Erin M. Riley et Monica Kim Garza. La première présente un art engagé par la monstration brute du quotidien de femmes, fixé dans le temps par un processus de création artisanal et laborieux tandis que la seconde croque des femmes naturelles qui s’affirment dans des postures assumées et des situations ordinaires mais non prosaïques. Christian Rex van Minnen et Theo Triantafyllidis dépeignent des créatures ou des amoncellements d’éléments interactifs ponctués de références populaires très actuelles et d’objets du quotidien.  La précision et l’hyperréalisme des peintures à l’huile de van Minnen ou les vidéos sans fin de Triantafyllidis, générées par des algorithmes, créent de nouveaux standards et nous plongent dans une nouvelle réalité.

 

Quatre artistes, quatre singularités, quatre vérités rassemblées pour la première fois pour révéler une réalité contemporaine, un réalisme d’aujourd’hui.

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